LES SINGULIÈRES


DU 14 AVRIL AU 9 MAI : DE COMPLETEMENT DUTRONC À TOI L'IMBECILE, SORS !


LES SINGULIÈRES
 

LES SINGULIÈRES
FESTIVAL PRINTANIER
DU 14 AVRIL AU 9 MAI 2015


Histoire de fêter dans la joie la fin de son mandat au Poche, Françoise Courvoisier, directrice du Poche de juillet 2003 à juin 2015, a rassemblé une cinquantaine de comédiens romands  ayant participé à la vie du petit théâtre en Vielle-Ville, ces douze dernières années.

« Les Singulières », ce sont 14 soirées différentes, des spectacles aux sujets et
aux formes variées, pour toutes les générations !

De « Complètement Dutronc » le 14 avril avec Castou, Christine Vouilloz, Céline Nidegger, Patricia Mollet-Mercier, Kathia Marquis, Bastien Semenzato, Julien Tsongas et Antony Mettler à « La Septième Vallée » de Jacques Probst les 6 et 7 mai avec Anne Vouilloz, Juliana Samarine, Margarita Sanchez, Julia Batinova, Caroline Gasser, Claude Vuillemin, Roland Vouilloz, François Nadin, José Lillo, Raoul Teuscher, Antonio Buil…, on comprendra la singularité et la dimension symbolique de ces soirées théâtrales, musicales ou encore humoristiques.

« Les Singulières », c’est aussi un cadeau pour le public, qui a suivi avec tant d’enthousiasme et de fidélité toutes ces saisons !


PROGRAMME DETAILLE >


 

DU 14 AVRIL AU 9 MAI : DE COMPLETEMENT DUTRONC À TOI L'IMBECILE, SORS !
 

mardi 14 avril, 20h30 // COMPLÈTEMENT DUTRONC

avec Castou, Christine Vouilloz, Céline Nidegger, Patricia Mollet-Mercier, Bastien Semenzato, Julien Tsongas, Antony Mettler, Kathia Marquis, Nicolas Lambert (guitare)


C’est le plus grand des voleurs

Oui mais c’est un gentleman...


Tous amoureux du Père Dutronc, et surtout de ses chansons insolentes, libres, drôles... huit comédiens rendent hommage à la « vieille canaille » en interprétant quelques-uns de ses meilleurs titres : J’aime les filles, L’Opportuniste, Les Cactus, L’Hôtesse de l’air, Paris s’éveille..., en solo ou à plusieurs voix, sous la houlette du guitariste Nicolas Lambert.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mercredi 15 avril & jeudi 16 avril 19h // BARBARA, L'ÀGE TENDRE


avec Aude Chollet, Adrian Filip et la complicité de Jean Chollet


Le spectacle met en scène la jeune Barbara nouvellement arrivée à L’Écluse et le patron du cabaret parisien, Dadé, devenu son confident. Au travers de leur relation, le spectateur est plongé dans le quotidien de Barbara et découvre, de scène en scène, les différents événements qui ont donné lieu à ses premières chansons. « Nantes », « Göttingen », « Dis, quand reviendras-tu ? »...


Dès qu’apparaît Aude Chollet, on est tout de suite sous le charme et, chose extraordinaire, on croit voire et entendre… Barbara ! Aude Chollet parle, joue du piano et chante à un tel degré de sincérité qu’on en demeure bouleversé longtemps après la représentation.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

vendredi 17 avril, 20h30 // VAËNA'S PROJECT


avec Séverine Vaëna (chant) Jéremie Creix (trombone) Claude-Alain Burnand (piano) Patrick Perrier (basse) Francis Stoessel (batterie)


Le Groupe Vaëna’s project atteint aujourd’hui sa pleine maturité, et distille avec passion un répertoire de compositions originales ponctué de standards de jazz. Outre leurs talents d’interprètes et de compositeurs, la voix chaude de Séverine Vaëna, les cinq partenaires ont développé une richesse de jeu et de sonorité qui n’appartient qu’à eux. On appelle ça « le style » !

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

samedi 18 avril, 19h // MATHILDE

de Véronique Olmi avec Christian Gregori et Françoise Courvoisier


Christian Gregori et Françoise Courvoisier ont fait le pari d’incarner pour un soir et « sans filet » (5 répétitions seulement !) le couple de Mathilde, la pièce de Véronique Olmi. S’y affrontent une femme qui sort de prison pour détournement de mineur et son mari médecin, déchiré par l’acte incompréhensible de sa femme.


Bien que le texte soit d’une grande violence, une violence psychologique, qui passe par la blessure des mots, on sent affleurer, en filigrane, la tendresse indélébile qui lie malgré tout les deux êtres.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mardi 21 avril, 20h30 & mercredi 22 avril, 19h
DIS-LUI BIEN QUE TU VIENS DE MA PART !


avec David Gobet

création d'Alexandra Thys & David Gobet


Inspiré du célèbre humoriste américain Jerry Seinfeld, ce premier one man show de David Gobet est un véritable bijou, où le comédien déploie ses talents comiques avec une aisance déconcertante. « Il est juste incroyable ! ». « Tout simplement irrésistible ! » entendait-on au sortir de la salle, lors de la création du spectacle au Théâtre Le Caveau en novembre 2014.


« D’où vient le rire ? » « Comment le suscite-t-on ? » « De quoi est faite cette émotion ? » Autant de questions posées par la metteure en scène Alexandra Thys, à qui l’on doit ce moment aussi singulier que jouissif !

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

jeudi 23 avril, 19h // L'INTIME DU LARGE


de et par Fabienne Guelpa


Ce grand cru, écrit et interprété par Fabienne Guelpa, est à entendre ou réentendre sans modération. Porté à la scène pour la première fois à la Comédie de Genève en 2004, puis au Poche en 2009 conjointement à sa publication chez Bernard Campiche Éditeur, L’Intime du Large est né du désir d’écrire.


« Le paradis sous un drap blanc, houle de femme, homme refuge… »


On pense bien sûr à Marguerite Duras, pour le passé douloureux, l’amour des hommes et ce chant grave qui surgit des mots, mais Fabienne Guelpa révèle avec L’Intime du Large un texte unique, parce que jailli des profondeurs de l’être. La sensualité qui s’en dégage, entre mystère et impudeur, est envoûtante.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

vendredi 24 avril, 20h30 & samedi 25 avril, 19h // EXCUSEZ-MOI


de et par Pierre Miserez


« Il est où mon chapeau ? » « Ici ! » « Alors, lancez-le moi ! Plutôt dans cette zone… »


C’est avec ces trois répliques que l’humoriste jurassien Pierre Miserez a bâti sa légende, et surtout, fait pleurer de rire un nombre incroyable de spectateurs… À quoi ça tient ? Peut-être à ce petit supplément d’âme qui fait les grands comiques.


Cet artiste à l’univers rocambolesque, à la folie tendre ou furieuse mais toujours poétique, nous revient avec un nouveau spectacle, en tournée depuis plusieurs mois : « Excusez-moi ». On retrouve un Pierre Miserez légèrement calmé mais toujours aussi drôle. Il joue de la guitare, chante, danse, crie…

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mardi 28 avril, 20h30 // JOYEUX BORDEL


avec Bérangère Mastrangelo, Philippe Mathey (chant) et Lee Maddeford (chant & piano)


Bérangère Mastrangelo et Philippe Mathey se sont rencontrés au Théâtre La Grenade, il y a une quinzaine d’années : ils chantaient Poussières d’étoiles, un spectacle de Françoise Courvoisier. Depuis, ils ne se sont plus quittés. Ou presque… Ces deux tempéraments de feu se retrouvent pour chanter « à trois voix » avec le merveilleux musicien Lee Maddeford.


Sur une idée de Bérangère Mastrangelo, ce tour de chant nous emmènera dans un répertoire varié, bon enfant ou grivois, grave ou franchement comique ; des chansons signées Boris Vian, Jean-Villard Gilles, Juliette Gréco, Brigitte Fontaine...

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mercredi 29 avril, 19h // LA JETEE DES ESPOIRS


de et par Serge Martin


Il ne faut pas perdre de vue l’espoir d’un avenir. Un avenir qui devrait changer notre façon de vivre.


Un coin de rivage, une berge bétonnée. Il y avait du sable, il y avait des pêcheurs, il n’y en a plus. Un vieil homme a abordé. Il veut transmettre ce qu’il sait... Il est pressé car sa mémoire est défectueuse.


Prix de la Société Suisse des Auteurs (SSA) en 2012, ce texte de Serge Martin sera joué cet automne à La Parfumerie. Dans le cadre de nos « Singulières », le comédien et metteur en scène nous présentera une première ébauche du spectacle.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

jeudi 30 avril, 19h // WINTERREISE (Le Voyage d'Hiver)


de Schubert avec Claude Darbellay (chant) Michèle Courvoisier (piano)


Étranger je suis venu

étranger je repars…


Ce cycle de vingt-quatre lieder est composé par Franz Schubert un an avant sa mort (1829), sur des poèmes de Wilhem Müller. Musique frissonnante, musique des profondeurs, ce voyage nous livre les souffrances de l’homme, sa solitude profonde et son angoisse face à la mort.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

samedi 2 mai, 19h // PARADISE NOW !


avec Fanny Pélichet et Vincent Bonillo
texte Julie Gilbert son Pierre Audétat


Le bonheur, c’est quoi ? Un gène ? Un ventre plat, des vacances à la plage, des solutions miracles comme en proposent les magazines bien-être ? Peut-on le trouver grâce aux théories philosophiques d’Aristote, Locke ou Bentham ? À travers Jésus ? Ou encore dans le travail ?


Dans une société où l’injonction à être heureux est omniprésente, le spectacle fait voler en éclats les stéréotypes et lieux communs qui entourent cette notion, dans un tourbillon chaotique d’énergie et de rire.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mardi 5 mai, 20h30 // SIX SONATES D'YSAYE


avec Martin Reinmann (violon)


Le musicien belge Eugène Ysaÿe (1858-1931) était considéré comme le plus grand violoniste de sa génération. César Franck et Claude Debussy lui ont dédié plusieurs œuvres. En tant que compositeur, cet artiste se détache des conventions musicales de son époque et signe des partitions d’une grande liberté. En guise de testament, il écrit six sonates pour violon seul à l’attention de six violonistes de haut vol : six sonates à la virtuosité exubérante, hautement colorée et d’une grande profondeur.


Martin Reinmann semble fait pour interpréter cette œuvre qui exige panache et subtilité. Après un prix de virtuosité à la Haute École de Musique de Lucerne, le violoniste se perfectionne avec Ivry Gitlis et joue notamment avec l’Orchestre des Champs-Élysées.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mercredi 6 mai & jeudi 7 mai, 19h // LA SEPTIÈME VALLEE


de Jacques Probst, avec Anne Vouilloz, Julia Batinova, Margarita Sanchez, Juliana Samarine, Roland Vouilloz, Claude Vuillemin, José Lillo, Raoul Teuscher, François Nadin, Caroline Gasser, Antonio Buil

Corbeau : Une armée. À moitié assassinée déjà. Cœurs crevés, mais quelque chose résiste. Et grandit.

Jacques Probst dit que ce sont les musiciens et les boxeurs qui lui ont appris à écrire. Ses phrases ont le rythme syncopé du jazz, la puissance et le souffle du boxeur. L’auteur et comédien genevois dédie cette fresque théâtrale d’une violence et d’une poésie rares à Philippe Mentha pour l’ouverture du Théâtre Kléber Méleau en 1978.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

vendredi 8 mai, 20h30 & samedi 9 mai, 19h // TOI, L'IMBECILE, SORS !


de Grisélidis Réal par Julie Allainmat, Rénald Laban


Durant le dernier Festival d’Avignon, au Verbe Fou, à une heure avancée de la nuit, Julie Allainmat se jetait dans la prose de Grisélidis Réal avec une détermination et une grâce époustouflantes. Son adaptation du premier roman de l’auteure et prostituée genevoise, Le Noir est une couleur, est remarquable.


Tout se prête et appelle le théâtre dans ce cri du ventre sans maniérisme, sans plainte mais chargé d’émotion et de réalité. Maîtresse d’un espace de liberté qui nous manque aujourd’hui, Grisélidis Réal occupe un terrain de lutte et de jouissance, armée de sa langue sublime et implacable. Julie Allainmat


 

design Jean-Marc Humm, la fonderie | développement monoloco