A COMME ANAIS


BANDE ANNONCE


A COMME ANAIS
 

 

16 > 22 DÉCEMBRE 2013 & 10 > 23 JANVIER 2014

 

1h40 sans entracte

 

Texte
  Anaïs Nin & Henry Miller
Traduction   Béatrice Commengé
Adaptation & mise en scène   Françoise Courvoisier
Collaboration artistique   Fabienne Guelpa
Lumière   André Diot
Son   Nicolas Le Roy
Coiffures & maquillage
Arnaud Buchs
Scénographie & costumes   Sylvie Lépine
     
Jeu   Olivia Csiky-Trnka
    Frédéric Landenberg

 

 

Henry .- Je viens seulement de prendre conscience que tu représentais le monde entier pour moi. Lorsque j’ai parlé avec désinvolture de mon autonomie, je fanfaronnais. Je suis complétement désorienté. Je t’aime.

 

Anaïs a vingt-huit ans, elle est mariée à un banquier et vit à Louveciennes dans la banlieue de Paris lorsqu’elle rencontre Henry, de douze ans son aîné. Elle tient son journal depuis l’enfance, ce fameux Journal qui la rendra célèbre plus tard et vient de publier un courageux « plaidoyer » en défense de D.H. Lawrence (D.H. Lawrence : Une étude non professionnelle), suite au scandale soulevé par la parution de L’Amant de Lady Chatterley. Quant à Henry Miller, arrivé depuis peu de New York, il s’apprête à lancer sa première bombe : Tropique du Cancer.

 

Anaïs admire l’audace de l’« écrivain gangster », elle est touchée par le vagabond sans le sou… Henry craque devant le charme raffiné, l’intelligence de cette hypersensible « femme-enfant » … C’est le début d’une folle passion, d’un amour impossible mais puissant.

Les deux écrivains sont en pleine ébullition artistique, dans la découverte jubilatoire de la littérature moderne, qu’ils partagent avec la même fougue.

 

A comme Anaïs puise sa source dans la correspondance qu’Henry Miller et Anaïs Nin ont entretenue entre 1932 et 1934. Restées inédites jusqu’à la mort du mari d’Anaïs, ces lettres suscitent une réflexion intemporelle sur la complexité du sentiment amoureux et nous font assister à l’envol de deux écrivains de génie. Ensemble, ils ne cessent de défier les conventions, tout en interrogeant de façon permanente leur conception respective de l’écriture. « Même après, nous parlions métier » disait Miller.

 

 

PRODUCTION LE POCHE GENÈVE

 

 

 


 

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