DARINA AL JOUNDI


ALAIN TIMAR


DARINA AL JOUNDI
 

 

Fille du poète et journaliste syrien Assem Al Joundi et d’une mère libanaise, Darina Al Joundi est née à Beyrouth en 1968. Comédienne depuis l’âge de huit ans, elle passe du théâtre à la télévision et de la radio au cinéma en tant qu’actrice, réalisatrice ou scénariste. Elle a travaillé dans l’ensemble du monde arabe et dans des coproductions arabo-européennes. Elle joue notamment dans Le Procès de Kafka, Killing Game de Ionesco et dans une adaptation de Persona de Bergman. Promouvant un cinéma différent au Moyen-Orient grâce à son implication dans la société de production et distribution, Crystal Films, elle tourne notamment dans Beyrouth fantôme de Ghassan Salhab, Un Homme perdu de Danielle Arbid et La Porte du soleil du réalisateur égyptien Yousry Nasrallah.

 

C’est à Paris, où elle réside depuis 2005, qu’elle entreprend, avec la complicité de Mohamed Kacimi, la rédaction de son premier roman autobiographique : Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter. Depuis sa création au Festival d’Avignon 2007, dans une mise en scène d’Alain Timar, le spectacle a tourné dans le monde entier. Le second épisode, Ma Marseillaise, succès explosif à Avignon en 2012, est paru à l’Avant-Scène Théâtre la même année.  

 

En septembre 2012, elle est invitée par la ministre française Najat Vallaud-Belkacem à témoigner de son engagement et de son expérience au cours du cycle de conférences Unique en son genre, au Ministère des Droits de la Femme. 

 


 

ALAIN TIMAR
 

 

Après une formation supérieure et un parcours dans diverses compagnies théâtrales, Alain Timar s’installe à Avignon où il fonde le Théâtre des Halles qu’il dirige et anime depuis 1983. Il poursuit conjointement un travail de metteur en scène, de scénographe et de plasticien. Il a signé plus de cinquante mises en scène en France et à l’étranger, ainsi que de nombreuses expositions et installations. C’est lui qui a révélé l’univers onirique de Gao Xingjian ou défendu des auteurs comme Vaclav Havel, Valère Novarina et aujourd’hui, Darina Al Joundi.

 

Ses choix artistiques témoignent d’une propension constante à s’ouvrir aux autres cultures. Parmi ses mises en scène : La Grande Roue de Vaclav Havel, Au Bord de la vie de Gao Xingjian, Le Jour où Nina Simone a cessé de chanter et Ma Marseillaise de Darina Al Joundi, Rhinocéros de Ionesco créé successivement en hongrois, coréen et cantonnais, Les Chaises et Exit the King, du même auteur, créés en anglais, Ubu roi d’Alfred Jarry créé en français et en hongrois, Bonheur titre provisoire d’après Robert Misrahi ou, plus récemment, Blanche Aurore Céleste de Noëlle Renaude.

 

Il est nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2003 et Chevalier dans l’Ordre National du Mérite en 2008. 


 

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