// Je pense que je n’ai jamais aimé aucun homme comme j’ai aimé cette femme //
En 2003, quelques images prises par un téléphone portable montrent une soldate en train de torturer des prisonniers irakiens dans la prison d’Abou Ghraib. L’une d’elles, montrant une jeune soldate traînant en laisse un prisonnier nu crée le scandale. Sous le MASQUE de son visage juvénile, le racisme et la haine s’exposent alors, en leurs viles expressions. Claudine Galea a tenté d’écrire sur cette photographie. Sur // la possibilité de la torture et de l’horreur //. Elle compose un feuilleté de quarante versions successives : trente-neuf versions restent au bord de la photo. Cette dernière version étant une somme d’autres désirs, équivoques et polémiques. Une auto-fiction sur un rapport mère-fille, sur un rapport amoureux, sur une rupture, qui questionne autant notre rapport aux images qu’à l’Histoire contemporaine.
Michèle Pralong a choisi un dispositif radical, afin que ce patient palimpseste d’une écriture à vif, sans pudeur sans faux-semblant sans précaution, puisse être reçu dans toute sa puissance. En travaillant sur les intonations, les volumes, les silences, l’ensemble vise à élaborer une partition sonore singulière.
// Jeanne De Mont vous fait face à présent et c’est comme une délivrance //
Le Temps, A. Demidoff, 21.01.2016, lire la critique
durée 45 min.
jeu Jeanne De Mont avec la participation de Wave Bonardi
scénographie Anna Popek lumière Jonas Bühler son Brice Catherin costumes Éléonore Cassaigneau entretien costumes Émilie Revel
production POCHE /GVE
équipe artistique à la création en 2016 dans le cadre du sloop2 GRRRRLS monologues:
jeu Jeanne De Mont assistanat mise en scène Manon Krüttli scénographie Sylvie Kleiber lumière Jonas Bühler son David Kretonic costumes Eléonore Cassaigneau
Au Bord est édité aux éditions Espaces 34
Claudine Galea est représentée par L’Arche, agence théâtrale.