sloop5machines du réel
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Arlette

27.11/28.01

texte_Antoinette Rychner

mise en scène_Pascale Güdel

Arlette, elle boit d’la Bière des Franches Montagnes et elle porte un nom d’gens plus tout jeunes. Y’a l’temps passé d’puis l’époque punk rock les coups avec les amants et puis y’a aujourd’hui, la mélancolie qu’a éclot comme d’la mauvaise herbe, surtout d’puis qu’Josette, sa sœur, elle est plus en vie, même si parfois elle r’vient, en douce, comme si de rien n’était. Et pis avec la famille on se retrouve pour les grandes occasions, au chevet des mourants ou alors pour des mariages qui sont p’tet bien des enterrements. Par contre l’enfance, pas moyen de rev’nir dessus et ça, c’est dommage; c’qu’on a vécu ça a disparu comme les personnes, celles qu’on a aimées, elles étaient là et pis paf évaporées, d’un coup, ou alors changées en statue, ça c’est l’autre extrême – TOUT UN POÈME.

Vous vous d’mandez c’qui donne
aux r’lations humaines un goût d’calcul

Une jeune femme des Franches-Montagnes, Arlette, court. Telle le lapin d’Alice au pays des merveilles, elle craint d’arriver en retard pour dire adieu à son père mourant. Elle tombe sur sa sœur décédée qui ne sait pas quoi se mettre pour aller au nouveau mariage de leur père… Si Arlette est bien réelle, c’est toute la réalité qui l’entoure qui fuit, suinte, grince et glisse. A chaque porte qu’elle ouvre, elle se retrouve face à un souvenir, une évocation. Une épopée dans sa mémoire consciente ou inconsciente, à la rencontre de fantômes, de personnes qu’elle a connues, à qui elle n’a pas eu le temps de dire au revoir.

 

Antoinette Rychner, jeune auteure suisse en pleine course vers les hauteurs, crée avec Arlette un voyage de la conscience où derrière chaque porte un souvenir menace, surprend, enchante et qui nous pousse à nous interroger : que ferions-nous si nous pouvions revivre quelques instants et rejouer quelques actes manqués ?

 

A la mise en scène, Pascale Güdel partage avec Antoinette Rychner d’avoir grandi dans ces contrées proches du massif du Jura, mais aussi une attention particulière pour les écritures d’aujourd’hui, le goût des phrasés travaillés avec minutie et des réflexions sur la famille, les manières de s’en échapper et d’y revenir. A cheval sur la barrière de rösti, elle est à la maison dans notre saison_drüüü, où elle retrouve au POCHE /GVE aujourd’hui sa compatriote des montagnes neuchâteloises.

 

Les spectacles du sloop5 sont coproduits par les Colporteurs avec le soutien du Conseil du Léman et bénéficient du soutien de la Fondation Leenaards.(Comité Régional Franco-Genevois).

Lire la critique du Courrier

 

Lire la critique du Programme

 

Ecouter l’entretien de Pascale Güdel et de Antoinette Rychner dans l’émission de la RTS, Vertigo

 

Un sloop 5 ça marche comment? Ecouter sur Vertigo


durée 1h10
âge limite 14 ans

 

jeu Céline Bolomey, Vincent Fontannaz,
Céline Nidegger, Jacqueline Ricciardi

 

assistanat à la mise en scène Lucile Carré

costumes Paola Mulone

son Andrès Garcìa

lumière Luc Gendroz

maquillage Katrine Zingg

accessoires Stéphanie Mérat

confection des costumes Léa Bettenfeld

construction du décor Cédric Bertoud

régie David Kretonic

 

production POCHE /GVE

 

Arlette est publié aux Editions Les Solitaires Intempestifs

 


En parallèle

_sa 18.11 répétition ouverte

_ve 24.11 atelier d’écriture avec Antoinette Rychner

_ma 28.11 l’intro du dirlo

 

Les autres spectacles du sloop5 machines du réel

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2 messages pour “Arlette”

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