Le personnage principal de J’appelle mes frères, Amor, est suédois et tunisien. Mais d’apparence, il est arabe. Comment déambuler dans la rue quand on est arabe et qu’une voiture vient de voler en éclat dans la ville ? Comment marcher l’innocence ? Comment être soi ? Dans son récit, Amor cherche des bifurcations. Des échappées. Pour que cet attentat cesse de l’aimanter vers la culpabilité. Afin d’élaborer des stratégies de comportement dans l’espace public, il appelle ses frères. Trois solutions politiques, comme pour toute minorité: la disparition, l’assimilation ou la « sur »visibilité. Amor est chargé de toutes les stigmatisations que lui et ses frères subissent depuis toujours. Et que le terrorisme vient rendre encore plus pressantes.
A l’issue d’une représentation de J’appelle mes frères, venez échanger avec des membres de l’équipe artistique et des jeunes vivant à Genève autour des questions de discrimination et d’identité abordées dans la pièce.
jeudi 26 janvier, 20h30, gratuit